samedi 5 décembre 2020

الغياب // نور الدين برحمة // المغرب

 

سأبحث عنك حين عودتك
فأنا أعلم أن نصفك هناك ...
هناك ...
موزعة بين قلب
نبضه أنت
وبين نبض
قلبه في كفيك
...
يوم غادرت الحلم
تناثرت حلكة الليل
من عينيك
رمال
زجاج
وذاكرة نحاس ...
....
لا أنتظرك ..
هذه قوتي من شغبي
أعلنها كبيان للغرباء
بعثروا ذكرياتهم
بين وسادة وسرير
فهذا الليل يغفر للنهار
ليكون الضياء فراشة
بكل الألوان ...
في كفي
قبضة من شظايا الجسد
والروح معلقة بمسمار
على خاصرة امرأة من نسيان
في عيني أنت
وانت من كلمات
بعضك قصيدة من جنون....
بعضك همسة ...همسات
للريح حين يبعثر
أزهار شجيرات اللوز البيضاء...
فيغرد عصفوري الأصفر ....
من هنا مرت ذات مساء
يدها في يد سارق الأحلام
فكانت ابتسامتها
وكنت حرقتها في غيابك
سأبحث عنك يوم عودتك
فعطرك القديم
فارق معطفك ...
أنت الآن لست أنت ...
أنت ذلك المعطف المعلق خلف الباب ...
أوصدي الباب ...لأرى طيفك خلف الظلام ....فراشة بلا ألوان .....
....
نورالدين وكفى ...الغياب ....3/12/2020 القنيطرة ...
Je te chercherai quand tu reviens
je sais que là-bas est ta moitié
Là-bas,
tu es partagée entre un cœur
dont tu es le pouls
et la pulsation d'un coeur
que tu tiens entre tes mains.
Le jour où tu as quitté le rêve
le noir de la nuit a éclaté
en grains de sable
en tessons de verre
et en fumée de souvenirs
de tes beaux yeux revolver.
Je ne vais pas t'attendre
voilà ma force et ma résolution
mon insurrection contre la trahison.
mon communiqué aux exilés
Ils ont dispersé leurs souvenirs
entre l'oreiller et le lit
cette nuit pardonne au jour
afin que la clarté soit
un papillon de toutes les couleurs.
Dans ma paume,
une poignée d'éclats de corps.
L'âme est suspendue à un clou
planté dans le flanc d'une femme de l'oubli.
Tu es dans mes yeux à moi.
Tu es des lettres et des mots.
Tu es un poème de folie.
Quand tu as murmuré au vent
il a dispersé les belles fleurs
des buissons d'amandiers blancs
et mon blême oiseau chanta :
c'est d'ici qu'un soir elle est passée
sa main dans la main du voleur de rêves
et elle a sourit
et tu as été sa peine dans ton absence.
Je te chercherai quand je te trouverai
Ton manteau a perdu ton ancien parfum
Maintenant tu n'es pas toi
Tu es ce manteau suspendu à un cintre
derrière la porte.
Ferme la porte,
pour que de derrière l'obscurité
je puisse voir ton spectre
comme un papillon incolore.
....
Noureddine, assez ...d'absence ...





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.